A-F

Cardyn, Alia
262 pgs, Robert Laffont

Ce roman mêle le destin de deux infirmières et met en lumière une femme exceptionnelle : Thérèse Papillon, qui a sauvé des milliers d'enfants et a été reconnue Juste parmi les Nations. Après avoir mené une véritable enquête – en néonatologie mais aussi auprès de ceux qui ont connu Thérèse Papillon –, Alia Cardyn livre un hommage sensible et lumineux aux femmes qui ont l'audace d'incarner le changement.
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Carrère, Emmanuel
P.O.L, 368 pgs.

La folie et l'horreur ont obsédé ma vie.

Les livres que j'ai écrits ne parlent de rien d'autre. Après L'Adversaire, je n'en pouvais plus. J'ai voulu y échapper. J'ai cru y échapper en aimant une femme et en menant une enquête. L'enquête portait sur mon grand-père maternel, qui après une vie tragique a disparu à l'automne 1944 et, très probablement, été exécuté pour faits de collaboration. C'est le secret de ma mère, le fantôme qui hante notre famille.

Pour exorciser ce fantôme, j'ai suivi des chemins hasardeux. Ils m'ont entraîné jusqu'à une petite ville perdue de la province russe où je suis resté longtemps, aux aguets, à attendre qu'il arrive quelque chose. Et quelque chose est arrivé : un crime atroce. La folie et l'horreur me rattrapaient. Elles m'ont rattrapé, en même temps, dans ma vie amoureuse. J'ai écrit pour la femme que j'aimais une histoire érotique qui devait faire effraction dans le réel, et le réel a déjoué mes plans.

Il nous a précipités dans un cauchemar qui ressemblait aux pires de mes livres et qui a dévasté nos vies et notre amour. C'est de cela qu'il est question ici : des scénarios que nous élaborons pour maîtriser le réel et de la façon terrible dont le réel s'y prend pour nous répondre.

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Carly, Michel
Omnibus, 160 pgs.

Maigret, Paris. Le personnage et la ville sont à jamais liés dans l'œuvre de Simenon. Ce guide illustré de photographies vous emmène sur les traces du célèbre commissaire à la découverte de la capitale.

De Montparnasse à Pigalle, du quai des Orfèvres à Montmartre, des Champs-Elysées au Marais, c'est le Paris des bistrots et des palaces, des petites rues et du coude à coude populaire, de la P.J. et du grand monde. Le Paris du jour comme de la nuit, toute une humanité observée par Simenon et débusquée par Maigret lors de ses 63 enquêtes parisiennes.

120 lieux, 7 itinéraires, ce livre est une invitation à la fois à relire Simenon et à parcourir, romans en tête, une ville tout entière revisitée.

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Carrère, Emmanuel
Prix des lecteurs de l'express, grand prix Marie Claire du roman d'émotion, prix crésus
P.O.L.
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Carrère, Emmanuel
P.O.L, 397 pgs.

C'est l'histoire d'un livre sur le yoga et la dépression. La méditation et le terrorisme. L'aspiration à l'unité et le trouble bipolaire. Des choses qui n'ont pas l'air d'aller ensemble, et pourtant : elles vont ensemble.
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Carrère, Emmanuel
Prix Renaudot 2011
P.O.L, 489 pgs.
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Castillon, Claire
Fayard
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Castillon, Claire
Éditions de l'Olivier, 145 pgs.
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Castillon, Claire
Éditions de l'Olivier, 202 pgs.
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Chalandon, Sorj
Grasset ,336 pgs.


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Chalandon, Sorj
Grasset, 327 pgs.

Prix Goncourt des lycéens 2013
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Cayre, Hannelore
Éditions Métailié, Noir, 176 pgs.

Prix Le Point du Polar européen 2017
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Céline, Louis-Ferdinand
185 pgs, Gallimard NRF

Parmi les manuscrits de Louis-Ferdinand Céline récemment retrouvés figurait une liasse de deux cent cinquante feuillets révélant un roman dont l'action se situe dans les Flandres durant la Grande Guerre. On y suit la convalescence du brigadier Ferdinand depuis le moment où, gravement blessé, il reprend conscience sur le champ de bataille jusqu'à son départ pour Londres.

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Céline, Louis-Ferdinand
558 pgs, Gallimard NRF

S'il entretient des liens avec Guignol's band, l'autre roman anglais plus tardif de Céline, Londres, établi depuis le manuscrit récemment retrouvé, s'impose avec puissance comme le grand récit d'une double vocation : celle de la médecine et de l'écriture... Ou comment se tenir au plus près de la vérité des hommes, plongé dans cette farce outrancière et mensongère qu'est la vie.
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Chalandon, Sorj
Grasset, 315 pgs.

Jeanne est une femme formidable. Tout le monde l’aime, Jeanne.
Libraire, on l’apprécie parce qu’elle écoute et parle peu. Elle a peur de déranger la vie. Pudique, transparente, elle fait du bien aux autres sans rien exiger d’eux. A l’image de Matt, son mari, dont elle connaît chaque regard sans qu’il ne se soit jamais préoccupé du sien.
Jeanne bien élevée, polie par l’épreuve, qui demande pardon à tous et salue jusqu’aux réverbères. Jeanne, qui a passé ses jours à s’excuser est brusquement frappée par le mal. «  Il y a quelque chose  », lui a dit le médecin en découvrant ses examens médicaux. Quelque chose. Pauvre mot. Stupéfaction. Et autour d’elle, tout se fane. Son mari, les autres, sa vie d’avant. En guerre contre ce qui la ronge, elle va prendre les armes. Jamais elle ne s’en serait crue capable. Elle était résignée, la voilà résistante. Jeanne ne murmure plus, ne sourit plus en écoutant les autres. Elle se dresse, gueule, griffe, se bat comme une furie. Elle s’éprend de liberté. Elle découvre l’urgence de vivre, l’insoumission, l’illégalité, le bonheur interdit, une ivresse qu’elle ne soupçonnait pas.
Avec Brigitte la flamboyante, Assia l’écorchée et l’étrange Mélody, trois amies d’affliction, Jeanne la rebelle va détruire le pavillon des cancéreux et élever une joyeuse citadelle

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Chalandon, Sorj
Ed. Grasset, 288 pgs.
Prix Medicis 2006

Nous sommes en Mayenne, une maison à l'orée d'un village. Dans cette maison, voici Etienne et Fauvette, un vieux couple qui n'a jamais cessé de s'aimer. La maison est silencieuse. Les volets fermés et la porte close. Nuit et jour pourtant, ils sont sept qui en franchissent le seuil. Sept amis, les uns après les autres, du dimanche au lundi, chacun son tour et chacun sa tâche. Il y a le bosco, ancien marin qui tient le bar du village, il y a Madeleine qui, chaque semaine, fleurit la maison, il y a Berthevin qui allume et éteint toutes ses lumières, il y a le professeur qui dit des poèmes à voix haute, il y a Ivan, l'ancien cheminot, ui ouvre les fenêtres, il y a Léo qui traverse le village à vélo, puis Paradis enfin, qui remonte la petite horloge. Au grenier, comme une sentinelle, une lampe ancienne veille au cérémonial. Voici l'histoire d'une promesse. La promesse faite à Etienne et Fauvette. Une promesse d'enfance, tenue par sept amis, pour déjouer le plus grand des périls. Ces hommes ont juré de tromper la mort. Et voici qu'un jour, ils renoncent. Ils cessent leurs visites à la vieille maison. Parce que le temps passe. Parce que la lassitude. Parce qu'au grenier, la veilleuse attend que deux âmes lui cèdent. Voici l'histoire d'une fraternité.

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Charrel, Marie
296 pgs, L'Observatoire

Des années 1920 à l'après-guerre, Marie Charrel brosse le portrait d'une Amérique du Nord où la magie sylvestre s'enchevêtre à la fresque historique. Contes japonais et légendes indigènes se lient dans une fabuleuse ode à la nature et à la fraternité.
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Chaton, Anne-James
P.O.L, 154 pgs.

S'il avait étudié la météorologie, s'il avait appris la langue Maori, s'il avait été moins gourmand, s'il avait lu Herman Melville, s'il avait suivi des cours de secourisme, s'il avait su chanter, s'iI avait évité les navires battant pavillons anglais, s'il avait pris au sérieux les menaces de Fletcher Christian, s'il avait entrepris une psychothérapie, lui et ses équipages seraient rentrés à bon port.
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Chevillard, Éric
Les éditions de Minuit, 201 pgs.
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Chiarello,Fanny
Éditions de l´Olivier, 173 pgs.

Sarah aime les filles. Dans cette petite ville du bassin minier du nord de la France, l'homosexualité n'est pas bien vue. Lorsque sa mère découvre, planqué sous le matelas de l'adolescente, un roman ayant pour sujet une relation amoureuse entre deux filles, elle entre dans une rage folle.

Mais que se passera-t-il lorsque Sarah, au cours d'une soirée, se retrouvera face à l'autrice du roman ?

Le Sel de tes yeux est l'histoire de cette rencontre en partie imaginaire entre une écrivaine et son personnage.

En partie seulement. Car Sarah existe vraiment. Fanny Chiarello l'a croisée un jour, alors que la lycéenne passait en courant. Elle l'a photographiée, sans pouvoir lui parler. Alors elle a écrit ce livre dans lequel elle s'adresse à la jeune fille en lui prêtant une famille, des amis, une amoureuse. Une " lettre à une inconnue ", brûlante comme le sel des larmes que l'on n'a pas versées.

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Claudel, Philippe
Editions Stock, 280 pgs

« Le dimanche qui suivit, différents signes annoncèrent que  quelque chose allait se produire.
Ce fut déjà et cela dès l’aube une chaleur oppressante, sans  brise aucune. L’air semblait s’être solidifié autour de l’île,  dans une transparence compacte et gélatineuse qui déformait  ça et là l’horizon quand il ne l’effaçait pas : l’île flottait au milieu de nulle part. Le Brau luisait de reflets de  meringue. Les laves noires à nu en haut des vignes et des  vergers frémissaient comme si soudain elles redevenaient  liquides. Les maisons très vite se trouvèrent gorgées d’une haleine éreintante qui épuisa les corps comme les esprits.
On ne pouvait y jouir d’aucune fraîcheur.
Puis il y eut une odeur, presque imperceptible au début, à  propos de laquelle on aurait pu se dire qu’on l’avait rêvée,  ou qu’elle émanait des êtres, de leur peau, de leur bouche,  de leurs vêtements ou de leurs intérieurs. Mais d’heure en  heure l’odeur s’affirma. Elle s’installa d’une façon discrète,  pour tout dire clandestine. »

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Claudel, Philippe
508 pgs, Stock

Aux frontières de l'Empire sommeille une province minérale où le rythme lent des grands hivers engourdit les habitants d'une petite ville ordinaire. Un matin, le Curé est découvert la tête fracassée à coups de pierres. Qui pouvait à ce point lui en vouloir dans cette bourgade où, jusque-là, les communautés religieuses avaient vécu en bonne entente ?
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Claudel, Philippe
Stock
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Claudel, Philippe
Stock, 215 pgs.
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Claudel, Philippe
Stock, 208 pgs.
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