Poesi & teater

Apollinaire, Guillaume Folio, 242 pgs. Centième édition d'Alcools. Édition spéciale.
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Pompidou, Georges Le livre de poche
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Julliard, Suzanne Éditions de Fallois, 1182 pgs.
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Collectif Gallimard, 433 pgs. Dans cette anthologie de la mouvance romantique, qui compte quarante-cinq auteurs représentatifs, poètes des différents "cénacles" littéraires, monstres sacrés, chansonniers et satiristes de l'époque se succèdent chronologiquement, de l'an premier du siècle à la mort de Théophile Gautier en 1872.
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Collectif nrf, Gallimard
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Reza, Yasmina Magnard, "Classiques & contemporains", 122 pgs.
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Louis, Édouard & Ostermeyer, Thomas
144 pgs, Points

Au coeur de la violence, adaptation théâtrale d'Histoire de la violence, est le fruit de la collaboration entre l'auteur et le metteur en scène allemand Thomas Ostermeier.
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Racine Ldp, 156 pgs.
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Verlaine Folio
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Houellebecq, Michel Flammarion, 96 pgs.
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Rostand, Edmond
464 pgs, Folio Classique

Somptueux divertissement poético-militaire, pièce historique qui rappelait à la fois Les Trois Mousquetaires et le monde des précieux, drame en vers d'une ahurissante virtuosité où parut revivre le meilleur de Ruy Blas, Cyrano conquit sans peine un public lassé du théâtre d'idées, qu'enflamma le patriotisme culturel de l'auteur.

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Al-Masri, Maram Éditions Bruno Doucey, 122 pgs.
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Collectif Edition de Zéno Bianu Ed. Gallimard, poche, 625 pgs
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Verlaine nrf, Gallimard
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Saka, Pierre
894 pgs, Livre de Poche

Des années 1800 à nos jours, voici la première grande anthologie de la chanson française : quelque huit cents chansons, dues à deux cents auteurs.
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Rimbaud GF-Flammarion
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Julaud, Jean-Joseph First éditions, 320 pgs.
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Gallienne, Alicia
384 pgs, NRF

La mort, l'amour, la vie, telle aurait pu être la devise de celle qui adorait la poésie d'Eluard. D'autant que la mort, contrairement à la plupart des poètes qui ne font que l'effleurer, Alicia Gallienne l'a tutoyée en son adolescence, jusqu'à l'affronter l'année de ses vingt ans, au petit matin du 24 décembre 1990. Ses poèmes sont ceux d'une irradiante jeune fille de dix-sept, dix-huit et dix-neuf ans, d'une jeune femme secrète qui aura vécu intensément un destin de comète.
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Le Clézio, J. M. G. & Qiang, Dong
208 pgs, Folio

Je suis entré dans la poésie Tang presque à l'improviste, mais non par hasard, en lisant un poème de Li Bai, qui met face à face un homme et une montagne. Le poète décrit un lieu d'immobilité et de majesté devant lequel l'être humain, dans sa faiblesse et son impermanence, ne peut que s'asseoir et regarder. Li Bai m'apportait autre chose, à quoi je n'étais pas préparé par mon éducation et par mon langage : une plénitude, une paix intérieure.

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Aragon Gallimard, Poésie, 549 pgs.
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Baudelaire, Charles nrf, Gallimard
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Trembley, Michel Actes Sud, Papiers, 93 pgs.
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Giovanni, André Le cherche midi
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Du Bellay Le livre de poche, 379 pgs. En juin 1553, Du Bellay arrive à Rome que les troupes de Charles Quint ont mise à sac vingt-six ans plus tôt ; il y accompagne comme intendant le cousin de son père, le cardinal Jean Du Bellay, auquel le roi Henri II vient de confier la mission de négocier avec le pape une alliance contre Charles Quint. Et c'est pendant ce séjour romain qu'il compose - outre des poèmes en latin - l'essentiel des Regrets, des Antiquités et du Songe qu'il fait paraître en 1558, après son retour à Paris. Les sonnets des Regrets disent la plainte d'un exilé à Rome - en même temps que la pérégrination de l'âme sur terre accompagne le thème du voyage ; mais l'élégie se double aussi d'une satire contre la cour pontificale. Après quoi ce n'est plus l'exilé qui importe dans Les Antiquités, mais bien la Ville elle-même, son illustre passé comme sa déchéance présente. Vision d'un destin où le sac de 1527 annonce un châtiment plus grand : après une réßexion sur la lente dégradation de Rome. Le Songe peut alors proposer le cauchemar d'une destruction brutale. Edition de François Roudaut.
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Lamartine Gallimard, 477 pgs. "J'étais né impressionnable et sensible. Ces deux qualités sont les deux premiers éléments de toute poésie. Les choses extérieures à peine aperçues laissaient une vive et profonde empreinte en moi ; et quand elles avaient disparu de mes yeux, elles se répercutaient et se conservaient présentes dans ce qu'on nomme l'imagination, c'est-à-dire la mémoire, qui revoit et qui repeint en nous. Mais de plus, ces images ainsi revues et repeintes se transformaient promptement en sentiment. Mon âme animait ces images, mon coeur se mêlait à ces impressions. J'aimais et j'incorporais en moi ce qui m'avait frappé. J'étais une glace vivante qu'aucune poussière de ce monde n'avait encore ternie, et qui réverbérait l'ouvre de Dieu ! De là à chanter ce cantique intérieur qui s'élève en nous, il n'y avait pas loin. Il ne me manquait que la voix. Cette voix que je cherchais et qui balbutiait sur mes lèvres d'enfant, c'était la poésie. Voici les plus lointaines traces que je retrouve au fond de mes souvenirs presque effacés des premières révélations du sentiment poétique qui allait me saisir à mon insu, et me faire à mon tour chanter des vers au bord de mon nid, comme l'oiseau" Extrait de la Préface de 1849 aux Méditations.
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