A-F

Ferrante, Elena
Gallimard, 549 pgs.

A la fin de Celle qui fuit et celle qui reste, Lila montait son entreprise d'informatique avec Enzo, et Elena réalisait enfin son rêve : aimer Nino et être aimée de lui, quitte à abandonner son mari et à mettre en danger sa carrière d'écrivain. Car elle s'affirme comme une auteure importante et l'écriture l'occupe de plus en plus, au détriment de l'éducation de ses deux filles, Dede et Elsa.
L'histoire d'Elena et de Nino est passionnelle, et bientôt Elena vit au gré de ses escapades pour retrouver son amant. Lors d'une visite à Naples, elle apprend que Lila cherche à la voir à tout prix. Après avoir embrassé soixante ans d'histoire des deux femmes, de Naples et de toute l'Italie, la saga se conclut en apothéose.
Plus que jamais, dans L'enfant perdue, Elena Ferrante nous livre un monde complet, riche et bouillonnant, à la façon des grands romanciers du XIXe siècle, un monde qu'on n'oublie pas.

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Fernay, Alice
Actes Sud, 549 pgs.
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Ferrari, Jérôme
Actes Sud, 202 pgs.

Prix Goncourt 2012
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Finkielkraut, Alain
Gallimard, 121 pgs.

"Réactionnaire, disent-ils. Le moment m'a donc semblé venu de faire le point et de retracer mon parcours sans faux-fuyants ni complaisance. Il ne s'agit en aucune façon pour moi de rabattre la connaissance sur la confession et de défendre une vérité purement subjective. Je ne choisis pas, à l'heure des comptes, de me retrancher dans la forteresse imprenable de l'autobiographie. Je joue cartes sur table, je dis d'où je parle, mais je ne dis pas pour autant : "A chacun sa vision des choses". Le vrai que je cherche, encore et toujours, est le vrai du réel : son élucidation reste à mes yeux prioritaire. Cependant, comme l'a écrit Kierkegaard : "Penser est une chose, exister dans ce qu'on pense est autre chose". C'est cet "autre chose" que j'ai voulu mettre au clair en écrivant, une fois n'est pas coutume, à la première personne". Alain Finkielkraut.


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Fioretto, Pascal
Chiflet, 224 pgs.

Panique à Saint-Germain-des-Prés. Si les poids lourds de la littérature française continuent de disparaître sans laisser de traces, comme la police le craint, la rentrée littéraire se fera sans ses têtes de gondole habituelles. Déjà Christine Anxiot manque à l'appel. Denis-Henri Lévy, parti barouder en zone de guerre (Barbès, rien que ça), n'en est jamais revenu. Mélanie Notlong, Bernard Werbeux, Frédéric Beisbéger, Anna Galvauda, Jean d'Ormissemon et les autres racontent, dans leur style inimitable, leur propre enlèvement.

On ne les lira plus jamais comme avant...

Cette quatrième édition inclut un pastiche inédit de l'auteur

" Le contenu est vraiment réussi et franchement vache. " Pierre Vavasseur – Le Parisien / Aujourd'hui en France

" Il faudrait distribuer Et si c'était niais ? à tous les Français. Cela leur donnerait un moral de béton. " Les Échos

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Foenkinos, David
Gallimard, 221 pgs

Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au musée d'Orsay. Personne ne connaît les raisons de cette reconversion ni le traumatisme qu'il vient d'éprouver. Pour survivre, cet homme n'a trouvé qu'un remède, se tourner vers la beauté. Derrière son secret, on comprendra qu'il y a un autre destin, celui d'une jeune femme, Camille, hantée par un drame.

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Foenkinos, David
Gallimard, 220 pgs.
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Foenkinos, David
240 pgs, Gallimard NRF

"En 1999 débutait le casting pour trouver le jeune garçon qui allait interpréter Harry Potter et qui, par la même occasion, deviendrait mondialement célèbre. Des centaines d'acteurs furent auditionnés. Finalement, il n'en resta plus que deux. Ce roman raconte l'histoire de celui qui n'a pas été choisi."
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Foenkinos, David
Gallimard, 265 pgs.
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Fottorino, Éric
Gallimard, 205 pgs.
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Franceschi, Patrice
Grasset, 240 pgs.


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Frain, Iréne
Èditions du seuil, 252 pgs.

« Les faits. Le peu qu’on en a su pendant des mois. Ce qu’on a cru savoir. Les rumeurs, les récits. Sur ce meurtre, longtemps, l’unique certitude fut la météo. Ce samedi-là, il a fait beau. Dans les commerces et sur les parkings des hypermarchés, on pointait le ciel, on parlait d’été indien. Certains avaient ressorti leur bermuda et leurs tongs. Ils projetaient d’organiser des barbecues dans leur jardin.
L’agresseur, a-t-on assuré, s’est introduit dans la maison de l’impasse en plein jour. On ignore à quelle heure. Pour trancher, il faudrait disposer du rapport du policier qui a dirigé les investigations. Malheureusement, quatorze mois après les faits, il ne l’a toujours pas rendu. »
Face à l’opacité de ce fait divers qui l’a touchée de près – peut-être l’œuvre d’un serial killer –, Irène Frain a reconstitué l’envers d’une ville de la banlieue ordinaire. Pour conjurer le silence de sa famille, mais aussi réparer ce que la justice a ignoré. Un crime sans importance est un récit taillé comme du cristal, qui mêle l’intime et le social dans des pages tour à tour éblouissantes, drôles ou poignantes.

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Frenkel, Françoise
L'arbalète Gallimard, 289 pgs.

Préface de Patrick Modiano

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Abecassis, Agnes
Calmann-lévy, janvier 2008
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