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Schmitt, Eric-Emmanuel
136 pgs, Albin Michel

Qui parle ? Une certaine Carlotta Berlumi. Le nom de cette mystérieuse vieille dame n'évoque rien à personne, pourtant elle soutient mordicus qu'elle connut son heure de gloire à la Scala et fut la plus grande rivale de Maria Callas. À l'entendre, la cantatrice grecque parvint, à force de manoeuvres et de combines, à la jeter aux oubliettes, mais elle lui rendit la monnaie de sa pièce en précipitant sa chute.
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Schmitt, Eric-Emmanuel Albin Michel, 325 pgs. Quatre destins, quatre histoires où Eric-Emmanuel Schmitt, avec un redoutable sens du suspens psycho- logique, explore les sentiments les plus violents et les plus secrets qui gouvernent nos existences. Comment retrouver notre part d'humanité quand la vie nous a entraîné dans l'envie, la perversion, l'indifférence et le crime ?
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Taïa, Abdellah
Seuil ,267 pgs.

Dans la France d'après les attentats de 2015, Mounir, parisien homosexuel de 40 ans d'origine marocaine, vit dans une situation précaire. Il vient d'emménager dans un appartement rue de Turenne. Madame Marty, une vieille dame de 80 ans, survit difficilement au-dessus de chez lui dans un minuscule studio.

L'amitié entre ces deux exclus de la République s'intensifie jusqu'au jour où elle vire au cauchemar. Les affrontements et les déchirements s'enchaînent. Excédée, madame Marty appelle la police pour arrêter Mounir.

Antoine, le commissaire qui interroge je jeune homme, le soupçonne de liens avec les djihadistes.

Mais Antoine existe-t-il vraiment? Où passe la frontière entre le vrai et l'imaginaire?

Un roman de rupture.

Né en 1973 à Rabat, Abdellah Taïa a publié aux Editions du Seuil plusieurs romans, traduits en Europe et aux USA, dont Le Jour du Roi (prix de Flore 2010) et Celui qui est digne d'être aimé (2017). Il a réalisé en 2014 son premier film, L'Armée du Salut (Grand Prix du Festival d'Angers), d'après son roman éponyme.

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Vargas, Fred
Viviane Hamy, 427 pgs.
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Weber, Olivier
Flammarion, 317 pgs.
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Springora, Vanessa Grasset, 205 pgs. Au milieu des années 80, élevée par une mère divorcée, V. comble par la lecture le vide laissé par un père aux abonnés absents. À treize ans, dans un dîner, elle rencontre G., un écrivain dont elle ignore la réputation sulfureuse. Dès le premier regard, elle est happée par le charisme de cet homme de cinquante ans aux faux airs de bonze, par ses œillades énamourées et l’attention qu’il lui porte. Plus tard, elle reçoit une lettre où il lui déclare son besoin « impérieux » de la revoir. Omniprésent, passionné, G. parvient à la rassurer : il l’aime et ne lui fera aucun mal. Alors qu’elle vient d’avoir quatorze ans, V. s’offre à lui corps et âme. Les menaces de la brigade des mineurs renforcent cette idylle dangereusement romanesque. Mais la désillusion est terrible quand V. comprend que G. collectionne depuis toujours les amours avec des adolescentes, et pratique le tourisme sexuel dans des pays où les mineurs sont vulnérables. Derrière les apparences flatteuses de l’homme de lettres, se cache un prédateur, couvert par une partie du milieu littéraire. V. tente de s’arracher à l’emprise qu’il exerce sur elle, tandis qu’il s’apprête à raconter leur histoire dans un roman. Après leur rupture, le calvaire continue, car l’écrivain ne cesse de réactiver la souffrance de V. à coup de publications et de harcèlement. « Depuis tant d’années, mes rêves sont peuplés de meurtres et de vengeance. Jusqu’au jour où la solution se présente enfin, là, sous mes yeux, comme une évidence : prendre le chasseur à son propre piège, l’enfermer dans un livre », écrit-elle en préambule de ce récit libérateur. Plus de trente ans après les faits, Vanessa Springora livre ce texte fulgurant, d’une sidérante lucidité, écrit dans une langue remarquable. Elle y dépeint un processus de manipulation psychique implacable et l’ambiguïté effrayante dans laquelle est placée la victime consentante, amoureuse. Mais au-delà de son histoire individuelle, elle questionne aussi les dérives d’une époque, et la complaisance d’un milieu aveuglé par le talent et la célébrité.
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Saviano, Roberto Robert Laffont
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Schoendoerffer, Pierre Grasset, 310 pgs. Du Delta tonkinois aux fiords de Norvège, des Maldives à Saint-Pierre et Miquelon, le roman de Pierre Schoendoerffer est un voyage au long cours à la rencontre du destin. Un livre profond, qui renoue avec la grande tradition du roman, et qu'on suit passionnément, comme si l'on était porté de chapitre en escale, par la rumeur des vagues et l'enivrante odeur des océans.
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Varenne, Antonin
Viviane Hamy, 286 pgs.
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Slimani, Leïla
Gallimard, 365 pgs.

En 1944, Mathilde, une jeune Alsacienne, s'éprend d'Amine Belhaj, un Marocain combattant dans l'armée française. Après la Libération, elle quitte son pays pour suivre au Maroc celui qui va devenir son mari. Le couple s'installe à Meknès, ville de garnison et de colons, où le système de ségrégation coloniale s'applique avec rigueur. Amine récupère ses terres, rocailleuses ingrates et commence alors une période très dure pour la famille. Mathilde accouche de deux enfants : Aïcha et Sélim. Au prix de nombreux sacrifices et vexations, Amine parvient à organiser son domaine, en s'alliant avec un médecin hongrois, Dragan Palosi, qui va devenir un ami très proche. Mathilde se sent étouffée par le climat rigoriste du Maroc, par sa solitude à la ferme, par la méfiance qu'elle inspire en tant qu'étrangère et par le manque d'argent. Les relations entre les colons et les indigènes sont très tendues, et Amine se trouve pris entre deux feux : marié à une Française, propriétaire terrien employant des ouvriers marocains, il est assimilé aux colons par les autochtones, et méprisé et humilié par les Français parce qu'il est marocain. Il est fier de sa femme, de son courage, de sa beauté particulière, de son fort tempérament, mais il en a honte aussi car elle ne fait pas preuve de la modestie ni de la soumission convenables. Aïcha grandit dans ce climat de violence, suivant l'éducation que lui prodiguent les Soeurs à Meknès, où elle fréquente des fillettes françaises issues de familles riches qui l'humilient. Selma, la soeur d'Amine, nourrit des rêves de liberté sans cesse brimés par les hommes qui l'entourent. Alors qu'Amine commence à récolter les fruits de son travail harassant, des émeutes éclatent, les plantations sont incendiées : le roman se clôt sur des scènes de violence inaugurant l'accès du pays à l'indépendance en 1956.

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Van Cauwelaert, Didier
Albin Michel
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Saint-Exupéry, Antoine de Texte intégral avec des aquarelles de l'auteur. Gallimard, Relié, 28 x 21 cm, 117 pgs.
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Saint-Exupéry, Antoine de Texte intégral avec des aquarelles de l'auteur. Gallimard, Relié, 23 x 16 cm, 96 pgs.
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Saint-Exupéry, Antoine de Texte intégral avec des aquarelles de l'auteur. Gallimard, Format souple, 22 x 16 cm, 93 pgs.
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Saint-Exupéry, Antoine de Texte intégral avec des aquarelles de l'auteur. Gallimard, Format souple, 2013, 26 x 21 cm, 93 pgs. Le Petit Prince 70ème anniversaire
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Saint-Exupéry, Antoine de Texte intégral avec des aquarelles de l'auteur. Gallimard, 2013, 23 x 16 cm, 104 pgs. Le Petit Prince 70ème anniversaire
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Schmitt, Éric-Emmanuel Albin Michel, 165 pgs.
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Van Cauwelaert, Didier
Albin Michel, 166 pgs.

"Guide d'aveugle au chômage depuis qu'Alice a recouvré la vue, Jules s'est reconverti en chien d'assistance pour épileptiques. Il a retrouvé sa fierté, sa raison de vivre. Il est même tombé amoureux de Victoire, une collègue de travail. Et voilà que, pour une raison aberrante, les pouvoirs publics le condamnent à mort. Alice et moi n'avons pas réussi à protéger notre couple ; il nous reste vingt-quatre heures pour sauver notre chien". Au coeur des tourments amoureux affectant les humains comme les animaux, Didier van Cauwelaert nous entraîne dans un suspense endiablé, où se mêlent l'émotion et l'humour qui ont fait l'immense succès de Jules.

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Schmitt, Eric-Emmanuel Albin Michel
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Sansal, Boualem Gallimard
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Schmitt, Eric-Emmanuel Albin Michel, 155 pgs.
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Sukegawa, Durian
246 pgs, Albin Michel


Johnson, tombé du nid, est le seul survivant de sa fratrie. A bout de forces, le jeune corbeau est recueilli par Ritsuko, femme de ménage et mère célibataire, qui décide de le ramener chez elle au mépris de l'interdiction d'héberger des animaux dans son immeuble. Bien lui en prend, car son fils adolescent, Yôichi, se passionne pour l'oiseau qu'il entoure de mille soins. Un jour, le gardien fait irruption chez eux et Johnson, que Yôichi avait caché sur le balcon, s'envole. C'est le début pour lui d'une longue errance. Il sait qu'il ne peut retourner auprès de son ami et cherche à survivre dans une ville hostile. Une rencontre va lui sauver la vie...
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Twain, Mark Stock, 325 pgs. Les Aventures d'Huckleberry Finn parut d'abord en Angleterre, en 1885, et fut immédiatement acclamé comme le meilleur livre de Mark Twain et le chef-d'oeuvre de la jeune littérature américaine. En 1889, Brander Mattews déclarait : "C'est le portrait merveilleusement exact de toute une civilisation." Et plus tard, Hemingway : "Toute la littérature américaine procède d'un roman intitulé Les Aventures d'Huckleberry Finn." Certes, rien de plus américain que les aventures de l'enfant Huck, de l'esclave noir Jim et du bon Tom, et rien de plus américain que le décor de leur fuite : le Mississippi, le Grand fleuve. Mais si Huck est un petit garçon d'Amérique, il tend aussi la main aux enfants du monde entier et le Mississippi cesse d'être un fleuve américain pour devenir l'image de ce qui lie ou sépare les destins. Et en 1951, l'éminent critique Bernard de Voto a pu écrire : "Tom et Huckleberry sont universels car ils sont devenus légendaires non comme l'expression de quelque fantaisie, mais comme l'incarnation d'une chose à jamais vraie. Par eux, l'Amérique a fait sa plus grande communication à la littérature mondiale."
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Vigan, Delphine de
JC Lattès, 172 pgs.

«  Je suis orthophoniste. Je travaille avec les mots et avec le silence. Les non-dits. Je travaille avec la honte, le secret, les regrets. Je travaille avec l’absence, les souvenirs disparus, et ceux qui ressurgissent, au détour d’un prénom, d’une image, d’un mot. Je travaille avec les douleurs d’hier et celles d’aujourd’hui. Les confidences. 
Et la peur de mourir.  
Cela fait partie de mon métier.
Mais ce qui continue de m’étonner, ce qui me sidère même, ce qui encore aujourd’hui, après plus de dix ans de pratique, me coupe parfois littéralement le souffle, c’est la pérennité des douleurs d’enfance. Une empreinte ardente, incandescente, malgré les années. Qui ne s’efface pas.  »

 
Michka est en train de perdre peu à peu l’usage de la parole. Autour d’elles, deux personnes se retrouvent  : Marie, une jeune femme dont elle est très proche, et Jérôme, l’orthophoniste chargé  de la suivre.

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Vigan, Delphine de
JC Lattès
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