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Diderot, Denis
Folio classique, 384 pgs.
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Didierlaurent, Jean-Paul
Folio - 208 pgs.

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Diome, Fatou
Présence africaine, 123 pgs.
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Diome, Fatou
286 pgs, J'ai lu


Arame et Bougna, mères de deux fils partis clandestinement pour l'Europe, ne comptaient plus leurs printemps ; chacune était la sentinelle vouée et dévouée à la sauvegarde des siens, le pilier qui tenait la demeure sur les galeries creusées par l'absence. Coumba et Daba, les jeunes épouses, humaient leurs premières roses : assoiffées d'amour, d'avenir et de modernité, elles s'étaient lancées, sans réserve, sur une piste du bonheur devenue peu à peu leur chemin de croix. La vie n'attend pas les absents : les autours varient, les secrets de famille affleurent, les petites et grandes trahisons alimentent la chronique sociale et déterminent la nature des retrouvailles. Le visage qu'on retrouve n'est pas forcément celui qu'on attendait...

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Diome, Fatou
Le livre de poche, 255 pgs.
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Diop, David
Points Seuil, 141 pgs.

Moi, Alfa Ndiaye, dernier fils du vieil homme, j'ai vu les obus malicieux, les ennemis aux yeux bleus, le ventre ouvert de mon plus que frère, Mademba. Par la vérité de Dieu, j'ai entendu le capitaine Armand et son sifflet de mort, les cris des camarades. Ils disent que je mérite une médaille, que ma famille serait fière de moi. Moi, Alfa Ndiaye, dernier fils du vieil homme, je suis tirailleur sénégalais.

Né à Paris en 1966, David Diop a grandi au Sénégal. Il est actuellement maître de conférences à l'université de Pau.

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Djavann, Chahdortt
Gallimard, Folio, 11x18 cm
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Djavann, Chahdortt
J'ai lu, 2007-08
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Djebar, Assia
Ldp, 317 pgs.
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Djebar, Assia
Le Livre de Poche, 216 pgs.

Pour Bekrane, la cinquantaine venue, retrouver l'Algérie après vingt années passées en France est à tous égards un défi. Défi de surmonter une rupture douloureuse avec Marise, sa compagne ; défi de renouer avec son enfance et d'écrire, peut-être, le livre qu'il porte en lui. Défi, enfin, de voir un pays en proie à l'agitation de l'islam intégriste dériver inéluctablement vers la violence et la guerre civile.
Une liaison brève et passionnée avec Nadjia, autre exilée de passage, avec qui il partage les souvenirs tragiques de la lutte pour l'indépendance, l'aidera-t-elle à recomposer les fragments d'une mémoire éclatée ?
C'est au plus intime - les retrouvailles avec une langue arabe qui est celle aussi de l'amour, le dialogue jamais achevé avec le français, langue de la culture humaniste et, non sans ambiguïtés, de la tolérance politique - que se jouera pour Bekrane un conflit historique dans lequel toute sa vie est engagée.

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Djebar, Assia
Ldp, 258 pgs..
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Djebar, Assia
Ldp, 218 pgs.
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Djebar, Assia
Ldp, 311 pgs.
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Djebar, Assia
Babel, 451 pgs.
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Djebar, Assia
Le livre de Poche, 213 pgs

L'Amour, la fantasia, Ombre sultane et Vaste est la prison forment les trois premiers volets du " Quatuor d'Alger ", vaste fresque, aussi singulière que fascinante, où s'entremêlent l'histoire algérienne, l'autobiographie et la mémoire des femmes. Il faut se laisser porter par cette écriture méditerranéenne pour comprendre l'infinie blessure et la longue bataille des épouses, du rêve de dévoilement à la décision de jeter le voile, de la colère des hommes face à une jeune femme " nue ", au rire d'une jeune femme, cheveux au vent. Assia Djebar, oscillant entre espoir et désespoir, n'en a pas fini de dire la nuit des femmes et leur lutte pour pouvoir, enfin, regarder le soleil en face.

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Djebar, Assia
Ldp, 352 pgs.
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Dijan, Philippe
Folio, 221 pgs

Marlène était en route. Elle arrivait. S'ils avaient espéré s'offrir un moment de répit, ça n'en prenait pas le chemin. Par moments, la vie ressemblait à une lumière sans effet, un leurre, une mauvaise plaisanterie. On se laissait toujours avoir.» À sa sortie de prison, Richard renoue d'emblée avec les ennuis. Il ignore que sa femme le trompe. Sa fille adolescente est en rébellion. Et son meilleur ami - comme lui, ex-agent des Forces Spéciales - peine à retrouver un semblant de normalité. L'arrivée de Marlène, paumée et aguicheuse, est-elle l'étincelle qui mettra le feu aux poudres 

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Dib, Mohammed
Points Seuil, 178 pgs.
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Dickens, Charles
Le livre de poche, 736 pgs

Olivier Twist (1838) est un feuilleton criminel d’une noirceur concentrée.

Un angélique orphelin échappe aux sévices que les institutions charitables de l’Angleterre victorienne réservent aux enfants abandonnés pour tomber dans les plus fangeux cloaques des bas-fonds londoniens. L’apprentissage précoce du vice et du crime y est de règle pour échapper à la misère et à la faim. On n’oubliera guère, après les avoir croisés, ni l’abominable Bumble ni le ténébreux Fagin, cette saisissante préfiguration des gibiers de bagne qui hanteront Les Misérables de Victor Hugo.

Créations de l’imaginaire ? Ombres portées des terreurs et des cauchemars de l’enfance ? Peut-être. Toujours est-il que les contemporains y virent le reflet de la réalité.

« Il n’y a pas tant de différence entre ce noir tableau de l’enfance et le tableau de l’usine par Karl Marx », remarque d’ailleurs le philosophe Alain.

Il faut s’en souvenir à chaque page en découvrant Les Aventures d’Olivier Twist.

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Doerr, Anthony
Le livre de poche, 696 pgs.

Toute la lumière que nous ne pouvons voir possède la puissance et le souffle des chefs-d’œuvre. Magnifiquement écrit, captivant de bout en bout, il nous entraîne, du Paris de l'Occupation à l'effervescence de la Libération, dans le sillage de deux héros dont l'existence est bouleversée par la guerre : Marie-Laure, une jeune aveugle, réfugiée avec son père à Saint-Malo, et Werner, un orphelin, véritable génie des transmissions électromagnétiques, dont les talents sont exploités par la Wehrmacht pour briser la Résistance.

Cette fresque envoûtante, bien plus qu'un roman sur la guerre, est une réflexion profonde sur le destin et la condition humaine. La preuve que même les heures les plus sombres ne pourront jamais détruire la beauté du monde.

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d´Ormesson, Jean
Folio, 137 pgs.

"Vous voilà né. Pour mourir. En attendant, il faut bien vivre.Vivre est une occupation de tous les instants. Une expérience du plus vif intérêt. Une aventure unique. Le plus réussi des romans. Souvent un emmerdement. Trop souvent une souffrance. Parfois, pourquoi pas ? une chance et une grâce. Toujours une surprise et un étonnement à qui il arrive de se changer en stupeur."Avec ce texte posthume, Jean d'Ormesson apporte la dernière pierre à sa trilogie - Comme un chant d'espérance, Guide des égarés. Détective métaphysique, il tente de trouver la réponse à l'inépuisable question : "Que fais-je donc là ?" tout en nous invitant à rêver, à espérer, à croire.
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Dostoïevski, Fédor
1220 pgs, Livre de Poche Classiques

Édition de Georges Philippenko. Traduction d'Élisabeth Guertik.

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Dostoïevski
Folio classique, 1010 pgs.

«Il y a lieu de croire que Rogojine éprouva cette brusque sensation d'épouvante ; venant s'ajouter à tant d'autres émotions, elle l'immobilisa sur place et sauva le prince du coup de couteau qui allait inévitablement s'abattre sur lui. Rogojine n'avait pas eu le temps de se rendre compte de l'attaque qui terrassait son adversaire. Mais, ayant vu celui-ci chanceler et tomber soudainement à la renverse dans l'escalier, la nuque portant contre une marche de pierre, il était descendu quatre à quatre en évitant le corps étendu et s'était enfui de l'hôtel presque comme un fou.»

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Dostoïevski, Fédor
102 pgs, Babel

Roman traduit du russe par André Markowicz.

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Druon, Maurice
Ldp, 316 pgs.

Les Rois maudits, célèbre fresque historique en sept volumes :
1. Le Roi de fer. 2. La Reine étranglée. 3. Les Poisons de la Couronne. 4. La Loi des mâles. 5. La Louve de France. 6. Le Lis et le Lion. 7. Quand un roi perd la France, font revivre le xive siècle, entre le procès des templiers et les débuts de la guerre de Cent  Ans. Traduits dans le monde entier, Les Rois maudits ont remporté un succès exceptionnel et sont considérés comme un des modèles contemporains du roman historique.

Le Roi de fer, premier volume du cycle, a pour figure centrale Philippe IV le Bel, roi d’une beauté légendaire qui régnait sur la France en maître absolu. Tout devait s’incliner, plier ou rompre devant l’autorité royale. Mais l’idée nationale logeait dans la tête de ce prince calme et cruel pour qui la raison d’Etat dominait toutes les autres.
Sous son règne, la France était grande et les Français malheureux.

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